La relaxothérapie utilise les techniques de relaxation et de conscience corporelle traditionnelles (Jacobson, Schultz, relaxation dynamique, sophrologie, techniques de respiration, relâchement corporel, visualisations…) afin de faciliter la détente et l’exploration de notre monde intérieur.
La Relaxothérapie analytique prend place dans le champ des psychothérapies, en s’attaquant non pas directement au symptôme mais, par le biais des symptômes ou des tensions physiques spécifiques que l’état de relaxation fait ressortir, aux causes profondes de cette symptomatologie.
Le corps est considéré dans sa totalité et au sein de la totalité de l’individu : tous les aspects (physique, physiologique, historique, familial, professionnel, spirituel…) sont pris en compte dans le vécu de l’instant présent.
Tout ce que nous vivons sur le plan corporel influence notre pensée et notre humeur.
(Une sensation agréable apaise la nervosité, (une douleur met de mauvaise humeur, fait voir la vie en noir…) et réciproquement ce que nous vivons psychologiquement a des retentissements immédiats ou à plus long terme sur notre corps (l’idée d’une rencontre agréable nous rend léger, une dispute donne des maux d’estomac).
Le terme analytique se rapporte essentiellement à la grille de lecture que nous utilisons, qui pose l’inconscient en “partenaire du Moi” auquel nous avons à faire, sous ses différentes formes. Partenaire qui ne s’exprime jamais directement mais sous une forme symbolique qu’il s’agit d’écouter, de rencontrer avant que d’interpréter.
Par l’utilisation de différentes techniques de relaxation et de conscience du corps, elle appuie le processus thérapeutique sur l’écoute et l’interprétation des différents langages dont la personne humaine dispose : la verbalisation bien sur, mais aussi le langage du corps (écoute des tensions résiduelles, des blocages, des sensations inhabituelles ou étranges, expressions émotionnelles…), les images mentales (surgissement spontané, en état de relaxation profonde), les productions artistiques (dessin en tant que support projectif, exploration de la symbolique personnelle du patient), et les associations d’idées.
La séance se déroule en trois temps :
1- Le temps de relaxation et conscience corporelle :
Je peux proposer au patient une relaxation, le plus souvent assis, les yeux fermés ou un exercice corporel. Là, dans cet instant régressif, nous allons solliciter la mémoire du corps.
2- Le temps d’expression :
Au sortir la relaxation, encore pris par le changement d’état de conscience, le patient peut avoir du mal à verbaliser. C’est pourquoi je peux lui proposer de réaliser un dessin.
Il s’agit surtout de “laisser s’exprimer la main” à travers des formes, des couleurs, dans une spontanéité où la mentalisation a peu de place.
Le dessin permet de dépasser l’indicible du corps en offrant une étape intermédiaire entre inconscient et conscient. Plus tard viennent les mots, ceux qui relient l’événement au conscient, qui l’intègrent au Moi.
3- Le temps de la verbalisation :
L’élaboration psychothérapique s’appuie sur tous les éléments corporels fournis par la séance (sensations, images mentales spontanées, émotions…), sur tous les éléments symboliques fournis par le dessin réalisé juste après la relaxation, en les mettant en relation avec le contenu de de la relaxation.
Il ne suffit pas seulement d’éprouver, l’élaboration est une condition nécessaire au changement.
Si le but de la relaxation est d’être aussi bien et présent à soi-même que possible, la Relaxothérapie Analytique s’attaque à tout ce qui, dans l’histoire vécue du sujet, fait obstacle à cet objectif.
La relaxation est un très bon moyen d’abaisser votre niveau de stress et d’anxiété, de rétablir un bon équilibre de votre système nerveux autonome, et de pouvoir à terme vous autogérer.